Signification de l’appellation Taiji Quan (Taichi chuan).
Taiji signifie en chinois « le faîte suprême », c'est à dire la source ultime de l’univers, ou le principe premier universel, omniprésent, qui produit le yin et le yang, dans la philosophie taoïste chinoise. Et Quan veut dire « poing, boxe ».
Le Taiji Quan est donc un art du combat qui se fonde sur les principes du Taiji, émanation du Dao où s'expriment dynamisme, circularité, transformation, dualité avec le yin/yang. En effet, le Taiji est un concept millénaire de la philosophie taoïste dans lequel s'opposent les deux principes complémentaires : le yin et le yang (voir ci-dessous).
Le Taiji est figuré par une roue, voir ci-contre figurant, un poisson noir (yin) avec un oeil blanc (yang), imbriqué avec un poisson blanc à l'oeil noir, figurant le yang dans le yin et le yin dans le yang et tous ses principes.
Le Taiji Quan (Taichi chuan) style Li
Le Tai Ji Quan (Taichi chuan) style Li pratiqué est nommé en chinois Tai Ji Ru Yi Quan car c’est l'enseignement où la pensée guide les mouvements.
Cette pensée est conforme aux principes du Dao, la Voie, fondée sur la théorie du Yin/Yang. Cette dernière stipule que tout objet, tout phénomène, tout mouvement contient 2 aspects, le Yin et le Yang. Yin et Yang sont interdépendants, interchangeables et dans un état d’équilibre dynamique. Ainsi, le Yin, principe féminin, va devenir par transformation le Yang, principe masculin et le Yang va se transformer en Yin, illustrant ainsi la loi du changement de l’univers, le Dao. Tout événement ou tout phénomène est donc soit yin, soit yang, formant à chaque fois un couple de formes antagonistes et complémentaires tels que les couples Terre/Ciel, repos/activité, avancer/reculer, ouvrir/fermer. Ce couple yin/yang peut même s'interchanger l'un dans l'autre comme la fermeté est cachée dans la souplesse, la souplesse est cachée dans la fermeté, ou bien quand la souplesse grandit, la fermeté décroit. Quand le jour (yang) grandit la nuit (yin) décroît.
Le fondateur du Taiji Quan (Taichi chuan) Li est Maître Li Shuxun (photo ci-contre) (1851-1917), de l’époque de la dynastie des Ming, et connu par le surnom Ruidong ou « ermite des nuages empourprés ».
Photo ci-contre: maître Yang Shen Fou, un des grand smaîtres de Taiji Quan (Taichi chuan).
Un peu d’histoire
Toutes les grands styles de Tai Ji Quan (Taichi chuan) combinent des techniques statiques, réalisées assis, debout, ou allongé et des techniques dynamiques qui forment ensemble une seule unité.
Ces écoles sont d’accord pour reconnaître, Maître ZHANG Sanfeng, comme le fondateur du Tai Ji Quan (Taichi chuan). Cet art du combat prend sa source dans les monts Wudang, en Chine, vers le début de la dynastie Ming (13 ème- 14 ème siècle) et a pour fondement la philosophie Taoïste (ou Daoiste, qui veut dire la voie, le Dao). Selon maître Zhang (grand maître de l’école Li), mêmes si toutes les écoles connues, telles que les écoles Chen, Yang, Wu, Sun, Li, montrent des formes différentes, elles ont la même racine (ou la même théorie).
Ainsi, pour le moine, Zhang Sanfeng (photo ci-contre), l’apprentissage du Tai Ji Quan (Taichi chuan), par la pratique de la forme et la compréhension de la théorie, est la base pour apprendre le Dao. Et selon la légende, le moine aurait créé cet art martial après avoir observé un combat entre un oiseau et un serpent : cette lutte à l'avantage du serpent illustre la supériorité de la souplesse sur la rigidité et l'efficacité des mouvements circulaires.
Les maîtres actuels du style Li
Maître Zhang Shaotang est considéré comme l'un des plus grands maîtres actuels, du style Li, en Chine. Ses démonstrations Youtube suffisent à le montrer. Voir vidéos et livres dans la rubrique liens.
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Les maîtres actuels du style Li
Maître Jian Liujun est le seul représenatnt actuel, du Tai Ji Quan style Li, en france. Il enseigne également le Qi Gong et d'autres formes de Tai Ji Quan dans son institut "Quimetao" à Paris. Il est aussi médecin en médecine traditionnelle chinoise. Voir menu Liens pour plus de précisions.
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